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lundi 8 avril 2013

La claque de la semaine: Dear Miss Lonelyhearts - Cold War Kids (2013)

Aloha les Freaksters!

Cette semaine, nous inaugurons une toute nouvelle rubrique dans FREAKS AND GIGS, sobrement intitulée "La claque de la semaine" et qui aura lieu tous les lundis. Le concept est très simple: on prend un album sorti plus ou moins récemment, on le décortique gentiment et ensuite on vous explique encore c'est une claque. On aurait pu parler des "fours" de la semaine et suivre la mécanique inverse en démontant en bonne et due forme un album surexposé et surévalué mais je n'en ai ni le temps ni l'envie. Donc on ne parlera ici QUE des albums que j'ai aimé.
Pour commencer, j'ai décidé de faire dans la facilité et la groupitude absolue et assumée en vous parlant de "Dear Miss Lonelyhearts" des Californiens de Cold War Kids, sorti ce lundi dans toutes les bonnes cremeries et qui mérite le coup d'oeil ET d'oreille.



*****
Artiste: Cold War Kids (USA)
Album: Dear Miss Lonelyhearts
Label: Downtown Records
Année: 2013
Note: 18/20

Titres phares: Fear And Trembling, Tuxedos, Dear Miss Lonelyhearts


On les avait laissés il y a presque 2 ans de cela quelque part à l'hippodrome de Longchamp, sous un soleil de plomb et après avoir livré un show des plus exceptionnels (en particulier dans un festival). À cette époque, du haut de mes presque 22 ans, je chantonnais à tue-tête les paroles de Louder Than Ever entre deux Transiliens Versailles Rive-Droite - Paris Saint Lazare,  je hurlai à qui voulait l'entendre sur Twitter que "Mine Is Yours" est une petite pépite au moment de sa sortie en janvier 2011 et à cette époque-là, j'ai fait tourner cet album en boucle dans la bibliothèque où je bossais. Les CWK ne pouvaient pas espérer une meilleure VRP que moi. Mais ça c'était il y a 2 ans...

Depuis, il y a eu du changement. Des plus funky (nouveaux tatouages, nouvelle garde-robe, nouveau blog) et des pas funky du tout (sans emploi et retournée vivre chez ses parents). Chez CWK, il y en a eu du changement aussi, à commencer par l'arrivée de Dann Gallucci en 2012 en tant que guitariste. Et ça s'en ressent pas mal dès les premières notes de 'Miracle Mile', single plus pop et plus joyeux que furent ses prédécesseurs. On sent que le bonhomme impose son style tranquillement et c'est plutôt une bonne chose.


Dire de "Dear Miss Loenlyhearts" qu'il est l'album "de la maturité" serait une insulte au groupe, à cet album et à cet exercice ô combien complexe qu'est la chronique d'album. En revanche, on peut dire que c'est une réussite totale parce qu'on peut y trouver son bonheur dans presque tous les titres: la ballade langoureuse ('Tuxedos' et ses choeurs gospels), l'électro-rock pas prétentieux ('Loner Phase', 'Lost That Easy'), l'indie rock basique-qu'on-dirait-que-c'est-du-Arcade-Fire-alors-que-trop-pas ('Bottled Affection', 'Water And Power'), LA chanson parfaite pour une "danse du paon" ('Dear Miss Lonelyhearts') et la ballade qu'on va écouter en boucle pour pleurer dans sa chambre avec une bière à la main (le très bon 'Bitter Poem').

Autre chose, ce qui fait, pour moi, de cet album une des grosses mandales musicales de 2013 (en même temps, on vous avait prévenu lors de notre tout 1er article, mais si celui sur les Comebacks de l'Année), c'est le fait que l'album est régulier, sans fioriture et aussi plutôt cohérent dans son évolution. Ce que j'entends par là, c'est qu'il n'y a pas de quoi être déstabilisé - surtout si comme moi, vous avez aimé leur album précédent. La voix chaude et suave de Nathan Willett est toujours aussi... ahem, enivrante et Matt Aveiro sait toujours aussi bien manier les fûts.
Oui, je parle comme une de ces satanées groupies, je vous l'accorde mais les mots me manquent un peu pour vous faire un vrai argumentaire. Il faut dire que j'ai passé toute la semaine dernière à l'écouter en boucle, oubliant tout, tout le monde et le reste de l'univers mais cela m'a fait un bien fou. DMLH fait partie de ces albums que l'on aime écouter encore et encore. L'essayer, c'est l'adopter...

Tiens, voilà une vidéo acoustique faite par l'équipe du Laura Leishman Project il y a quelques semaines lors du festival américain SXSW (South by Southwest - à Austin, Texas).





1 commentaire:

  1. Très bonne critique de cet album purement et simplement bon pour, un orgasme auditif, un délice pour les oreilles

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